
J’ai traversé
l’automne et l’hiver
la chair meurtrie
les veines grises
par manque de bleu.
la pluie écrit
sur ma fenêtre
des mots
que je ne comprends plus
tout est si mystérieux
et pourtant je n’oublie pas
nos douces folies.
pour l’instant le coeur a si mal.
j’attends le printemps et l’été
pour l’accalmie de l’âme.
ce soir
j’ai la vague à l’âme.
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