Tout nous échappe sans cesse,
même les êtres qu’on aime.
Mais reste la certitude
que certains moments
ont été
ce qu’on appelle
le bonheur.
L’HIVER DE LA VIE
Quand le corps
n’a plus rien
à donner.
Quand la jeunesse
agonise
son dernier souffle.
Quand l’hiver à enneigé
la chair du printemps
et que la tièdeur des regards
vous tyrannise.
Il faut se retirer.
Il faut dépouiller son corps
son âme et son esprit
de tout désir.
Mais moi, mais moi
je ne peux pas
mon coeur est accroché au printemps
à l’amour.
Je veux vivre encore
aimer passionnément,
charnellement, chanter, sauter
crier et même pleurer.
vivre l’irraisonnable
délinquance de l’adolescence.
Comment , mais comment
ne plus connaitre
les doux baisers
d’un amant.
La jeunesse
est volée aux femmes trop vite.
On reste sur nos envies,
sur nos désirs.
Il nous reste
à nous badigeonner
de nos souvenirs,
qui nous rendent obèses
de détresse.
Un jour, je sais
que je partirai,
pour ne pas voir son regard
refroidi sur les
débris de l’hiver.
Je partirai, parce que je l’aime.
J’ai toujours su prendre
le bon côté des choses.
L’hiver m’a désarmée.
Oh hiver, je te déteste,
ta froideur
m’est insupportable.
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